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Il faudrait que je cessasse de vivre pour cesser de vous aimer
Cette installation proposée à la Fondation Fiminco à l’occasion du festival Jeune Création est pensée comme une cartographie de différents éléments rendant compte de la mutation du désir érotique et du Néoporno. Il catégorise de nouvelles pratiques sexuelles comme la forte croissance dont font l’objet les sextoys robotisés, ou comme l’érotisation non plus de la forme anthropomorphique de la machine mais d’une forme mécanique nous éloignant le plus possible d’une apparence humaine. Des notions de performance technologique sont intégrés dans les titres des vidéos pornographiques (exemple : “VR”, “4K”, “60FPS”) et font partie des critères de sélection des vidéos, montrant que la résolution d’une vidéo peut devenir plus importante que la thématique en elle-même.
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Gaming Porn
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Il est urgent que le progrès programme
L’installation Il est urgent que le progrès programme a été pensée dans le contexte de la crise des gilets jaunes. Il s’agit d’un programme générant de façon aléatoire des phrases creuses de sens, à l’image du Pipotron. Ce programme utilise à la fois les flux d’actualités du web en croisement avec la reconnaissance émotionnelle et faciale du regardant. Une caméra placée dans une vitrine permettait de détecter les émotions des visiteurs afin de générer une phrase liée à leurs émotions mais vide de sens. Ce projet se veut être un détournement du Grand Débat National, en caricaturant les phrases creuses de sens des politiciens. Les masques symbolisent la protection qu’auraient pu utiliser les manisfestants des gilets jaunes contre la reconnaissance émotionnelle utilisée par la police afin d’identifier si une foule est plus ou moins dangereuse.
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BOT OR NOT TO BOT (SÉRIE 000)
Pour chaque projet, ma pratique débute par une approche obsessionnelle des formes complexes et sensibles (comme les CAPTCHA) et des grilles incohérentes, incompris par la logique d’une machine. J’en reproduis quotidiennement et je les détourne en arts visuels (dessins, peintures, vidéos ou objets imprimés). Ces éléments font partie d’une série récurrente que j’ai intitulée Bot or not to bot: on les retrouve dans chacune de mes installations, comme une manière de m’assurer que je ne suis pas moi-même devenu une machine.
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Transmachinisme
Transmachinisme simule une nouvelle innovation Tesla, qui propose de choisir un revêtement de voiture augmenté avec de la peau humaine génétiquement modifiée. L’animation 3D est projetée en mapping sur la carrosserie, puis est imprimée sur bâche. Ce projet a été décliné en jeu vidéo permettant, comme on personnalise une voiture dans un jeu de course, de sélectionner la caractéristique corporelle appliquée à la machine (couleur et texture de peau).
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I HAVE DONE THINGS HERE I COULDN’T DO ELSEWHERE
Pour cette exposition, en tant que commissaire, ma démarche artistique a été d’inviter d’autres artistes à réfléchir sur la question des comportement induis dans les espaces web. (Ines ALPHA, DVTK, Zoé Brunet Jailly, Raphaël Fabre, Laura Gozlan, Josèfa Ntjam, Jonathan Pêpe, Jonathan Vinel, Emilie Brout & Maxime Marion, Filip SKRAPIC & Salomé Chatriotp. P ) Notre rapport existentiel au monde passe par l’espace, que cela soit pour se nourrir, se protéger, pour aimer ou pour se divertir. Et depuis les années 90, des espaces se développent également sur le web. Au même titre qu’il existe des normes dans une bibliothèque, dans une école ou dans une boîte de nuit, encadrant l’attitude des individus, des règles sont dictées par Facebook, Wikipedia et sur toutes pages web existantes.
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Dysfordance (Série)
Dysfordance est une installation réalisée dans le cadre de l’exposition GO CANNY! Poétique du sabotage à la Villa Arson. Cette exposition explore des stratégies de résistance, contestation, perturbation s’apparentant au sabotage, acte créatif par excellence qui mobilise inventivité et débrouille. L’installation Dysfordance propose des utilisations inappropriées d’objets technologiques comme l’ordinateur ou la connectique, permettant de faire de la gravure et ainsi de désacraliser ces outils.
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Bored at work
Bored at work répertorie toutes les disciplines qui se sont développées ces dernières années dans le contexte de l’aliénation des postures de bureau, comme le Pen Spinning, qui consiste à faire tourner un stylo entre ces doigts. Ces nouvelles pratiques symbolisent un acte de résistance face à cette aliénation, une revalorisation du corps face à cette ergonomie léthargique. Ces disciplines vont jusqu’à donner lieux à des tournois de Pen spinning, de Spinning chair (réaliser un maximum de tours de chaise), ou encore de Finger Drumming (jouer de la batterie avec ses doigts).
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Body Fail
Body Fail est un programme de captation de mouvement couplé avec un puissant réseau de neurones (AI), réalisé en collaboration avec le chorégraphe Jean-Marc Matos. Dans cette installation interactive, le visiteur va pouvoir essayer de réaliser des mouvements inhabituels non reconnus par le programme, afin d’épuiser le code informatique et de mener au « crash » le système numérique qui analyse ses moindres gestes. Les positions ayant mené au bug sont enregistrées et forment une partition d’erreur, que la suite du projet cherchera à mettre en chorégraphie.
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SWEET ZERO DAY
Cette série présente des tableaux arborant les noms de spyware et malware plus ou moins puissant type Stuxnet, Adulte Swine, Cookie bag, etc. au nom toujours trompeur, plus ou moins doux ou violent. La particularité de ces tableaux est qu’ils sont composés comme des captchas et utilisent des typographies brouillant l’analyse et la lisibilité par la machine. Ainsi, la machine ne perçoit jamais cela comme un message et ne peut non plus analyser cela comme une oeuvre d’art via des scanneurs AI type Google art projet. Ces images jouent donc le rôle de Trojan/malware en infiltrant l’espace internet de manière anonyme et virale.
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GO CANNY!
Dans le cadre de l’exposition GO CANNY! Poétique du sabotage à la Villa Arson, j’ai également été en charge de la direction artistique de cette exposition. Ma proposition et démarche artistique a été de pleinement saboter la communication visuelle. Ainsi, l’identité graphique et le catalogue ont été sabotés, rendant très complexe l’identification et la lisibilité de l’exposition.
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MAD — DIGITAL WATERMARKING
Le filigrane numérique (en anglais digital watermark) est une technique permettant d’ajouter des informations de copyright ou d’autres messages empêchant l’utilisation d’une image, vidéo, signal audio, ou autre document numérique sans monétisation. Il permet aussi de vérifier le contenu et la traçabilité du propriétaire. La marque numérique peut être le nom du créateur, de l’acheteur, du propriétaire. Le filigrane est le nom de la technique utilisée pour le marquage des documents papier et des billets.
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BOT OR NOT TO BOT (MURAUX)
Pour chaque projet, ma pratique débute par une approche obsessionnelle des formes complexes et sensibles (comme les CAPTCHA) et des grilles incohérentes, incompris par la logique d’une machine. J’en reproduis quotidiennement et je les détourne en arts visuels (dessins, peintures, vidéos ou objets imprimés). Ces éléments font partie d’une série récurrente que j’ai intitulée Bot or not to bot: on les retrouve dans chacune de mes installations, comme une manière de m’assurer que je ne suis pas moi-même devenu une machine.
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Lost in translation
Cette série se veut le reflet d’un phénomène générationnel et empirique devenu systématique qu’est la surenchère visuelle, où les images s’enchaînent et se superposent à l’image d’un millefeuille. Je choisis des images issues d’internet qui reflètent des thématiques souvent exclues de l’art contemporain car violentes ou dérangeantes, et par un jeu de palimpseste je les réécris et les redéfinis en cherchant une cohérence visuelle jusqu’à atteindre une composition harmonieuse et à les faire devenir «belles».
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Lost in translation
Cette série se veut le reflet d’un phénomène générationnel et empirique devenu systématique qu’est la surenchère visuelle, où les images s’enchaînent et se superposent à l’image d’un millefeuille. Je choisis des images issues d’internet qui reflètent des thématiques souvent exclues de l’art contemporain car violentes ou dérangeantes, et par un jeu de palimpseste je les réécris et les redéfinis en cherchant une cohérence visuelle jusqu’à atteindre une composition harmonieuse et à les faire devenir «belles».
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Lost in translation
Cette série se veut le reflet d’un phénomène générationnel et empirique devenu systématique qu’est la surenchère visuelle, où les images s’enchaînent et se superposent à l’image d’un millefeuille. Je choisis des images issues d’internet qui reflètent des thématiques souvent exclues de l’art contemporain car violentes ou dérangeantes, et par un jeu de palimpseste je les réécris et les redéfinis en cherchant une cohérence visuelle jusqu’à atteindre une composition harmonieuse et à les faire devenir «belles».